Et bien c’est un vaste sujet au premier abord lorsqu’on n’y connaît rien.
Déjà parce qu’il existe désormais de nombreuses propositions sur le marché, avec des nouveautés innovantes et/ou plus écologiques.
Mais ce qui contribue grandement à la décision quand au choix du matériau isolant, c’est avant tout l’épaisseur qu’on peut se permettre d’installer ou pas.
En effet, si vous souhaitez créer un dressing, une chambre ou une zone de stockage sous votre toit, il vous faut un isolant avec un rapport épaisseur/puissance d’isolation du froid et du chaud, qui vous permette de garder suffisamment de hauteur sous toiture et de m2.
Or, lorsqu’on voit les études menées sur les différents matériaux, on se rend vite compte qu’un matériau écologique requiert bien plus d’épaisseur, pour atteindre le même coefficient d’isolation que la laine de verre par exemple.
Par ailleurs, il existe un matériau fin, du même type que les couvertures thermiques des secouristes, et qui prétend avoir le même coefficient d’isolation que de la laine de verre de plusieurs cm.
Toutefois, lorsqu’on parle avec des professionnels des toitures, certains vous disent que leurs clients ont froid l’hiver avec ce type d’isolant et qu’un laboratoire d’homologation belge n’aurait pas les mêmes critères qu’un laboratoire d’homologation français.
Il y a de quoi être un peu perdu au début…
Et puis finalement, on se rend compte que malgré toute sa bonne volonté à vouloir améliorer l’environnement, on ne peut pas renoncer aux m2 nécessaires à son habitat.
Et si l’aide gouvernementale impose 26 cm de laine de verre pour atteindre le coefficient R K/W (résistance thermique) de 6,21 minimum pour être éligible aux aides en rénovation, mais qu’on ne peut se permettre que 16 cm de laine de verre sinon on ne parvient plus à tenir debout dans la pièce sous comble qu’on a prévue, et bien, c’est encore un arbitrage de plus à faire.
D’autre part, un des points les plus importants consiste à mettre suffisamment d’ouvertures sur le toit (chatières de toiture) afin que l’air circule, sans provoquer de condensation, ce qui risquerait de faire pourrir les poutrelles, soutenant vos tuiles.
Donc il faut prévoir une lame d’air suffisamment profonde avant d’installer le pare-vapeur, puis l’isolant, puis le Placo BA13.
Lorsqu’on ajoute bout à bout ces différentes épaisseurs sous comble, on arrive vite à 20 cm, ce qui réduit déjà considérablement le nombre de m3 et de m2 des combles.
Il est donc souvent difficile de dépasser les 16 cm d’isolant et la laine de verre offre encore à ce jour un des meilleurs rapport qualité/prix/coefficient d’isolation froid et chaud/épaisseur du marché.