J’ai été très étonnée de découvrir à quel point Eva Longoria s’investissait pour contribuer à être un levier d’émancipation sociale pour les femmes et la communauté latino-américaine.
Je connaissais déjà son compte Instagram qui est souvent un vecteur de communication de son activisme pour tant de causes qui lui sont chères.
L’analyse qu’elle démontre lors de cette conférence devant des étudiants d’Oxford est particulièrement inspirante et intéressante.
Ainsi selon une étude commanditée par sa fondation auprès des chercheurs de l’université de UCLA, l’investissement parental dans l’éducation scolaire des enfants est le facteur déterminant de la réussite sociale et de l’accès au études supérieures aux Etats-Unis.
Or de grandes différences culturelles existent aux Etats-Unis et si les latino-américains représentent 16% de la population, ils sont seulement 8% à être présents dans les universités.
Forte du constat que ce serait l’investissement parental dans le parcours scolaire des enfants qui ferait la différence, Eva Longoria a mis en place des cours de soutien en accompagnement scolaire pour les parents des communautés latino-américaines.
Un bel exemple à suivre, car aujourd’hui, avec la charge de travail des femmes qui doivent concilier vie professionnelle et parentalité, il peut devenir difficile d’arbitrer, mais l’éducation des enfants doit rester une priorité à tous les niveaux.
Inviter son enfant à venir faire ses devoirs sur la table de la cuisine pendant qu’on prépare le repas familial permet de créer un environnement chaleureux, tout en suivant les devoirs pendant la cuisson.
Installer une bibliothèque pour familiariser tôt l’enfant à la présence des livres dans leur vie, les incitera à apprécier la lecture.
Aller à la Cité des Sciences et de l’Industrie, ou aux expositions susceptibles de l’éveiller et de l’intéresser sont autant de sorties culturelles à prévoir.
S’inscrire à la bibliothèque et lire un Kididoc avant de dormir c’est aussi l’occasion d’apprendre dans un lien de confiance et d’affection.
Votre enfant a besoin de votre regard, de votre amour et de votre attention. Et cela, aucun enseignant ou organisme de soutien ne peut le remplacer.
Parler des études supérieures et de l’université suffisamment tôt pour que la réflexion de l’enfant puisse se construire et que ce parcours puisse lui sembler familier.
En l’abonnant au magazine l’Etudiant, il pourra mieux comprendre les types d’orientations qui s’offrent à lui en fonction de ce qui l’attire et des débouchés qui se créent selon les secteurs d’activité. Certains dossiers doivent pouvoir être préparés suffisamment tôt pour accéder aux organismes de formation supérieure.
Je vous propose de découvrir ici l’intégralité de la conférence d’Eva Longoria à Oxford :
